LES PATHOLOGIES DE L'HIVER (paru dans cheval Arabe 17)


L'hiver s'installe, et avec lui son cortège de manifestations météorologiques désagréables pour nous, pauvres primates originaires de la forêt équatoriale. Le vent, la pluie, la neige, nous sont autant de sources de désagréments, voire de pathologies plus ou moins sérieuses, qui nous font craindre de telles manifestations chez nos chevaux. Mais qu'en est-il exactement, quels sont les retentissements de ces grands froids qui s'annoncent chez nos compagnons de chevauchée? Faut-il craindre l'hiver pour ses conséquences directes sur nos montures, ou plutôt pour notre inconfort lorsque nous nous retrouverons à 1,65 mètre d'altitude, exposé au blizzard? Nous allons aborder ici les pathologies rencontrées les plus fréquemment en hiver, et essayer de comprendre les raisons de leur survenue, et les possibilités de les prévenir.
Les Origines du Cheval
Tordons d'abord le cou à des idées issues directement de notre anthropomorphisme débordant : le cheval ne craint pas le froid. Si l'espèce humaine est issue de l'Afrique équatoriale et n'a pu émigrer et coloniser le monde que grâce à des artifices comme le feu et le vêtement, le cheval moderne, du genre Equus, s'est imposé dans l'Ancien Monde au cours des grandes périodes glaciaires du pleistocène qui refroidirent notre planète il y a quelques dizaines de milliers d'années. S'il a pu traverser ces périodes pour arriver jusqu'à nous, là où les mammouths et autres rhinocéros laineux ont échoué, c'est bien que le froid ne lui faisait pas peur. On considère d'ailleurs actuellement que tous les chevaux actuels dérivent de trois branches d'une seule et même espèce l'Equus przewalskii gmelini, le cheval sauvage des steppes mongoles de l'Europe orientale, aujourd'hui disparu. L'évolution lui a donné toutes les armes anatomiques et physiologiques pour supporter les basses températures. Parmi celles-ci, on peut citer :
· un pelage épais, dont la texture et la croissance sont modifiées dès les premiers refroidissements de l'automne. Cette toison vaut beaucoup de fibres synthétiques par ses capacités d'isolation. En emprisonnant une couche épaisse d'air, elle réduit les pertes de chaleur par rayonnement et par convexion.
· une surface de contact avec le sol réduite, associée à des systèmes de tolérance au froid et de régulation de température très ingénieux (voir Cheval Endurance N° 5 - "La Fourbure"), qui permettent de limiter les déperditions de chaleur par conduction.
Ainsi, un cheval peut parfaitement rester exposé de longues heures à des températures inférieures à -20° C sans en éprouver la moindre gêne. C'est ainsi que les petits chevaux mongols (encore eux) passent des hivers dehors en Sibérie, où la température peut parfois atteindre -50°C. Cependant, il est certain que certaines pathologies surviennent plus volontiers en hiver. Elles sont en partie dues au froid et nous allons essayer de détailler leurs mécanismes, appareil par appareil.

Les Pathologies Cutanées Traumatiques
L'hiver, les pathologies cutanées traumatiques sont souvent augmentées tant en quantité qu'en gravité, et cela pour plusieurs raisons :
· le sol est rendu glissant par la boue, la neige ou la glace.
· il est durci par le froid, qui rend les irrégularités acérées comme des lames de couteau.
· l'accumulation de boue ou de neige sous les fers diminue la sensibilité du pied du cheval et sa capacité à le renseigner sur le relief.
· enfin le refroidissement de la peau diminue son élasticité et sa résistance à la déchirure.
Les chutes sont fréquentes. Les zones principalement exposées sont les genoux (carpes) et la face dorsale des boulets, qui sont souvent les premières à rentrer en contact avec le sol. Les structure anatomiques touchées sont par ordre de profondeur la peau et les tissus sous-cutanés, puis les tendons extenseurs du doigt et du carpe et leurs gaines de glissement, enfin, si la plaie est très profonde, les articulations elle-mêmes. Ces plaies sont rarement suturables. D'une part, les pertes de substances généralement importantes empêchent de réunir les marges de la plaie. D'autre part, l'écrasement de la peau entraîne généralement une nécrose par gangrène sèche des bords de la plaie, qui se traduit presque systématiquement par une déhiscence (ouverture) au bout de 8 à 10 jours, quelque soit la qualité de la suture. On recherche donc habituellement une cicatrisation par seconde intention (comblement de la plaie par du tissu de granulation et repousse centripète de la peau), qui peut prendre de 2 à 6 mois, en fonction de la taille de la plaie et de l'aptitude à la cicatrisation du cheval. Une telle cicatrisation est très généralement satisfaisante, tant sur le plan fonctionnel qu'esthétique, à condition que les soins (nettoyage poussé biquotidien et application de pommade cicatrisante) soient appliqués et suivis jusqu'à guérison complète. Dans tous les cas, une plaie de la face dorsale du genou ou du boulet, même minime, d'où s'écoule un liquide transparent et visqueux (synovie) doit impérativement conduire à consulter un vétérinaire au plus vite, et au maximum dans les 6 à 12 heures. En effet, il s'agit vraisemblablement d'une plaie articulaire, qui sera sans conséquences aucunes si elle est décelée et soignée de suite (lavages articulaires, pansements stériles, antibiothérapie de couverture), mais peut être gravissime et conduire à l'euthanasie de l'animal si l'infection s'installe.
La prévention de ces pathologies peut passer par la protection des membres du cheval (bandes, guêtres, genouillères) et l'emploi de ferrures spéciales anti-dérapantes ou à neige. Mais le plus efficace reste l'attention du cavalier et surtout l'éducation du cheval, qui peut parfaitement apprendre à se déplacer en terrains variés et glissants. Un cheval qui ne fait que passer du boxe au manège et du manège au boxe sans mettre le pied à l'extérieur sera automatiquement par terre à la moindre trace de boue, alors que l'on en voit d'autres galoper spontanément dans la neige et se jouer des ornières et des plaques de verglas.

Les Pathologies Cutanées Infectieuses
On note souvent en hiver une augmentation des cas de crevasses et de gales de boue (voir Cheval Arabe N° 15 - "Les pathologies de la peau"). Ces pathologies ne sont pas la conséquence directe du froid, mais sont favorisées par des épiphénomènes qui lui sont liés :
· la présence du poil d'hiver dans les paturons limite la détection précoce des affections cutanées en masquant la peau, et ce d'autant plus que le poil est épais.
· elle favorise également la rétention de corps étrangers (petits morceaux de bois, sable,...) agressifs pour la peau.
· l'humidité du sol et des litières favorise les pullulations microbiennes, qui sont d'autant plus importantes que les chevaux ont généralement en hiver des aires de déplacement réduites (boxes, stabulations, petits paddocks) qui sont rapidement surcontaminées par les crottins. Ce sont ces populations microbiennes qui contaminent les moindres petites altérations de la peau et les transforment en profondes crevasses ou en gales de boue extensives. La prévention de ces atteintes cutanées passe avant tout par une hygiène accrue des sols, y compris des sols équestres (carrières et manèges) : enlèvement des crottins, drainage et assèchement, renouvellement fréquent des litières. Les soins aux membres doivent également être particulièrement attentifs. Ils incluent forcément un examen soigneux au cours du pansage, ainsi qu'au retour du travail. Le recours à la douche systématique pour éliminer les traces de boue ou de crottins est très efficace. Ce n'est en aucun cas l'eau elle-même qui est à l'origine des crevasses, mais uniquement les souillures qu'elle peut charrier. Un paturon mouillé sur une litière propre ne craint rien, même par grand froid.

Les Pathologies Digestives
On remarque parfois en hiver des épisodes quasi-épidémiques de coliques de stase (voir Cheval Arabe N°10 - "Les Coliques") liées à l'accumulation d'aliments déshydratés et impactés dans le gros intestin, qui peuvent avoir plusieurs origines.
· le refroidissement brutal de la température de l'eau entraîne souvent une baisse transitoire de l'abreuvement, qui peut favoriser une impaction alimentaire. Ce phénomène est encore accentué lors du gel complet de l'abreuvoir, si celui-ci dure plus de 12 heures. Ce n'est pas la température de l'eau qui est en cause, mais bien la diminution de la quantité bue.
· l'activité du cheval est souvent diminuée lors des grands froids, pour des raisons de sol et de notre propre sensibilité au froid. L'ennui généré par le repos forcé augmente généralement la consommation de paille, facteur favorisant de la colique de stase.
· depuis la fin de l'automne, les larves de gastrophiles sont arrivées dans l'estomac et s'y sont fixées. A partir du mois de décembre, elles peuvent, si elles sont en nombre important, provoquer des lésions de la paroi de l'estomac et entraîner des coliques. Pensez à vermifuger mi-décembre avec un vermifuge actif contre les gastrophiles (ils sont au nombre de cinq : Telmin+trichlorphonND, Rintal+ND, EqvalanND, FurexelND et EquestND).
· c'est également en hiver que l'infestation du cheval par le ténia semble être la plus importante. Or ce parasite perturbe énormément la motricité du gros intestin, et peut donc favoriser ce type de coliques.
Le traitement de ces coliques passe par l'utilisation d'antalgiques et de laxatifs (huile de paraffine). Le pronostic est très bon, à condition que le défaut d'abreuvement ne se soit pas prolongé plus de 48 heures.
La prévention nécessite une surveillance accrue de l'abreuvement en hiver, le maintien d'une activité suffisante quel que soit le temps, éventuellement associés à l'utilisation d'une litière non consommée (copeaux, paille de lin,...). Il est également important de penser aux traitements anti-parasitaires, en particulier vis-à-vis du ténia. Attention : aucun des vermifuges commercialisés actuellement en France pour le cheval n'a d'activité sur les ténias. Il faut utiliser d'autres molécules, qui ont l'inconvénient de ne pas présenter de formes galéniques adaptées au cheval. Votre vétérinaire vous renseignera. Enfin, on peut parfois observer des coliques dites a frigore, liées à l'ingestion d'un volume important d'eau très froide. On les observe principalement après un effort long (randonnée, endurance), lorsque la soif du cheval est intense et qu'il se précipite goulûment sur une eau à quelques degrés. L'arrivée massive de cette eau froide dans l'estomac peut entraîner une douleur très intense, généralement de courte durée. Après un travail, si le cheval manifeste une soif importante et que l'eau à disposition est froide, il faut l'obliger à fractionner sa prise d'eau par fractions de 5 litres espacées d'une à deux minutes. cet espacement est suffisant pour permettre le réchauffement progressif de l'eau bue. L'ingestion d'eau ou d'aliments froids (herbe gelée) en quantités normales n'entraîne aucun problème particulier, le passage dans la cavité buccale et la mastication assurant un réchauffement suffisant du bol alimentaire pour prévenir tout réaction a frigore.

Les Pathologies Respiratoires
Elles représentent une grosse part des maladies d'hiver. On retrouve bien sur des pathologies virales épidémiques, telles que la grippe ou la rhinopneumonie. Mais un grand nombre d'autres virus peut être responsable de syndromes grippaux similaires plus ou moins marqués cliniquement. On remarque également parfois des aggravations de pathologies chroniques existantes, telles que la Maladie des Petites Voies Respiratoire (voir Cheval Arabe N°11). On ne connait pas tous les facteurs qui favorisent ces pathologies en hiver, mais deux phénomènes au moins peuvent intervenir.
· un refroidissement brutal de l'air inspiré, comme il s'en produit lors du passage d'une écurie fermée où la température est souvent proche de 10 à 15°C, à l'extérieur. Ceci est accentué par le manque d'échauffement, qui augmente trop rapidement la quantité d'air ventilée. Cet air froid qui arrive brutalement entraîne une vasoconstriction de l'appareil respiratoire supérieur, qui peut altérer le fonctionnement de l'appareil muco-ciliaire et diminuer les capacités de défense du poumon.
· on note très souvent en hiver une augmentation de l'hygrométrie des écuries, liée à une mauvaise ventilation et une température trop élevée par rapport à l'extérieur. Ce phénomène transforme certaines écuries en véritables bains de vapeur. Cet aérosol est riche en ammoniac, issu des urines, qui est très irritant pour le poumon, particulièrement chez les chevaux à pathologies chroniques. Il forme de plus un milieu de survie très apprécié de nombreux virus. La prévention de ces pathologies passe donc par une bonne ventilation des locaux, même si la température doit en baisser de quelques degrés, et un échauffement au travail très progressif et dont la longueur doit être nettement augmentée par rapport à l'été. Veillez également aux vaccinations contre la grippe et la rhinopneumonie (voir Cheval Arabe N°12). Il est plus judicieux de les faire pratiquer en début d'hiver qu'au printemps. Comme pour les pathologies digestives ou cutanées, ce n'est pas le froid lui-même qui est dangereux, mais plus souvent les défauts d'hygiène et les chocs thermiques.

Les Pathologies Locomotrices
La lutte contre le froid passe par une vasoconstriction périphérique, destinée à abaisser la température de l'extérieur du corps (peau et muscles périphériques) afin de limiter les pertes par rayonnement et conduction. Cette diminution du débit sanguin touche particulièrement les masses musculaires les plus importantes en volume, comme la croupe, la cuisse et le dos. Elle est encore accentuée par l'immobilité au boxe. Ces muscles sont extrêmement sollicités lors de la locomotion. Leur efficacité va donc nécessiter un débit sanguin élevé, qui sera plus long à obtenir en hiver qu'en été. Là encore, la progressivité et la longueur de l'échauffement vont être capitales pour le bon fonctionnement musculaire.
Son défaut se traduira par une incapacité à l'effort liée au manque d'oxygénation du muscle, à l'origine de myosites (inflammation musculaire). L'expression la plus marquée en est le coup de sang. La vasoconstriction périphérique se fait également sentir au niveau articulaire, où elle peut accentuer l'expression des pathologies chroniques dégénératives (arthrose). Là aussi, l'échauffement est capital. Le facteur principal de la prévention des pathologies locomotrices liées au froid reste donc la longueur et la progressivité de l'échauffement avant l'effort. On peut favoriser le réchauffement des masses musculaires par l'utilisation d'un couvre-rein, voire par massage. Certaines articulations (boulet principalement) peuvent également trouver un confort supplémentaire avec l'utilisation de bandes de polo, de massages ou de frictions. Enfin une attention particulière doit être apportée au "refroidissement" de l'organisme après le travail, qui doit, tout comme l'échauffement, être très progressif. Le choc thermique reste encore et toujours le seul ennemi du cheval.

Les Pathologies évitées grâce au froid
Nous avons parlé jusqu'à maintenant des pathologies consécutives, directement ou indirectement, au froid. Mais il existe également un certain nombre de maladies qui régressent ou disparaissent avec le froid. L'hiver apporte ainsi une contribution non négligeable au contrôle de certains facteurs pathogènes :

Les Pathologies Allergiques
Un certain nombre de chevaux présentent des allergies à expression respiratoire (Maladie des Petites Voies Respiratoires) ou cutanées (Dermatite Estivale Récidivante). Les facteurs allergéniques sont souvent multiples, mais parmi eux, on note très souvent des facteurs végétaux (pollens, feuilles,...) ou animaux (insectes piqueurs, acariens). La concentration de ces facteurs dans l'environnement immédiat du cheval diminue généralement très fortement en hiver, avec pour conséquence directe une amélioration clinique marquée.
C'est le cas dans la presque totalité des dermatites estivales, et dans une grande part des pathologies pulmonaires chroniques, pour peu que les conditions d'environnement soient bonnes (cf. plus haut).

Contrôle du parasitisme
Le froid représente un excellent facteur de désinfection du sol, particulièrement vis-à-vis des oeufs des parasites digestifs du cheval, à condition que certaines conditions soient réunies :
· le froid doit être assez intense (± 0°C) et prolongé.
· les oeufs doivent être accessibles au froid. Un tas de crottins peut voir sa température interne rester entre 0 et 5°C, un tas de fumier entre 20 et 30°C, alors que la température extérieure est à -10°C! La meilleure façon de favoriser l'action du froid est de disperser les crottins par hersage, et d'éviter les tas de fumier à l'endroit où le cheval pâture.
Si ces conditions sont réunies, le parasitisme ambiant peut être fortement diminué la saison suivante.
Le froid permet également de limiter certaines populations d'insectes (mouches, taons,...). Ainsi, si l'hiver peut apporter au cheval son lot de pathologies, nous avons vu que, bien plus que d'être la conséquence du froid, elles sont généralement celle d'une mauvaise gestion humaine du froid. Il faut cesser de considérer le bien-être du cheval d'un point de vue purement anthropomorphe, mais il faut le voir du côté cheval, avec ses contraintes anatomiques, physiologiques et psychologiques.
Le cheval ne craint pas le froid, mais il craint les chocs thermiques imposés par une écurie surchauffée, humide et mal ventilée, et par la recherche du confort du cavalier. Si la température est agréable pour lui, c'est malheureusement qu'elle est trop élevée pour son cheval. Alors à nous de choisir si les conditions d'élevage du cheval doivent privilégier avant tout le confort de l'animal, ou celui de l'homme qui l'élève.
Une des meilleures démonstrations est faite par l'équipe de Nouvelle-Zélande de Concours Complet, qui domine cette discipline au niveau international depuis plusieurs années. Elle s'entraîne en Angleterre. Si vous vous rendez chez ces cavaliers, en été comme en hiver, vous serez surpris de ne pas voir de boxes : les chevaux passent leur vie dehors, 24h/24 et 365 jours par an, quelles que soient la température et la météorologie. Les chevaux en travail en hiver sont même tondus et vivent au pré avec des couvertures. C'est ainsi que les chevaux sont faits, et c'est ainsi qu'on devrait leur permettre de vivre.

Par le Dr. Vétérinaire Fabrice Thoulon

La puce contre le vol de vos chevaux


Le Groupement de Recherche des Équidés Volés a été créé en 1984 par des personnes victimes de vols de chevaux. Cette association est à l'origine de la Loi sur l'officialisation du tatouage des équidés en tant qu'élément complémentaire d'identification en novembre 1984.
Fin 1988, le GREV a été agréé par le Ministère de l'Agriculture et le Service des Haras pour participer aux opérations d'identification des équidés.
L'action du GREV est double.
La première, la recherche des chevaux volés grâce à une équipe d'enquêteurs bénévoles répartis sur toute la France. Grâce à cette action, plus de 95% des chevaux volés sont retrouvés s'ils sont tatoués.
Par contre, si le cheval n'est ni tatoué ni pucé, la réussite tombe à 10%.
- Il existe un Fichier National du GREV répertoriant les équidés tatoués ou munis d'une puce électronique.
Le GREV fournit les déclarations de tatouage aux vétérinaires tatoueurs et aide les propriétaires à trouver le vétérinaire le plus proche de son domicile pour pouvoir faire protéger son cheval. Un accord a été passé avec les AGF qui se sont engagés à assurer gratuitement contre le vol, les chevaux des propriétaires ayant souscrit un contrat mortalité. Cet avantage n'est accordé qu'à la condition que les chevaux soient tatoués ou pucés et enregistrés sur le fichier du GREV.
Le GREV s'attache aussi à défendre la maltraitance des chevaux. Lors de ses actions, des chevaux maltraités ont été saisis pour les sauver d'une mort certaine.
Renseignements sur l'adhésion au GREV et sur le prix des tatouages peuvent être demandés à :
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