Si vous envisagez d'exporter un Cheval Arabe,
demandez auparavant un certificat d'exportation "WAHO" au SIRE
qui le transmet au Stud Book du pays importateur.
Le coût du certificat d'exportation en 1999 est de 310 F à régler à
l'ordre de l'Institut du Cheval. Auparavant, la carte d'immatriculation
endossée doit être remise au SIRE, et le document d'accompagnement du
cheval doit avoir été validé. De même, il est impératif que la
formule sanguine du cheval exporté soit déterminée avant son départ.
Prenez donc contact avec le SIRE à :
- B. P. 3 - 19231 Arnac Pompadour Cedex. Fax :05 55 73 94 83 avant
l'exportation.
Nous rappelons aux éleveurs de Chevaux Arabes, que, conformément à la
décision de la WAHO du 18/11/92 le stud-book Arabe d'URSS a été
suspendu du 01/01/91 jusqu'au 01/05/94. Si vous envisagez d'acquérir ou
de louer un cheval Arabe né en URSS et exporté durant cette période,
il vous est conseillé de soumettre un dossier avant achat ou location,
au : S.I.R.E. Si vous importez un Cheval Arabe, vous devez le faire
inscrire au stud book français. Le dossier à déposer au SIRE comprend
:
- L'original du certificat d'origine du pays de naissance ainsi que sa
traduction
- Le certificat d'exportation (modèle WAHO) et la formule sanguine du
cheval envoyés directement au SIRE par le stud book du pays exportateur
- Un signalement descriptif et graphique établi en France par un agent
du service des Haras.
- Un chèque de 1860 F (ou 620 F si le cheval est muni d'un passeport
modèle européen)
De nouvelles dispositions pour tracter un van
Pour pouvoir tracter un van, en France, qu'il soit d'une place de deux
ou plus, le permis E est exigé. Ce permis E n'est plus une simple
visite médicale depuis le mois de mars 1999 comme cela était le cas
avant.
Désormais, le permis E est une formation dispensée par les auto-écoles
qui comprend un examen théorique et pratique (100 mètres en marche
arrière en slalom).
Les personnes ayant obtenu leur permis E avant mars 99, rien ne change,
leur permis E reste valable.
Pensez à vérifier la pression de vos pneus, assurez-vous que la
goupille de sécurité est bien en place et que le câble ou la chaîne
de sûreté sont bien accrochés. Soyez certains que vos feux stop,
clignotants, feux de recul fonctionnent parfaitement.
Il est certain que le transport des chevaux est une opération qui ne se
fait pas aisément. Un minimum de savoir-faire est nécessaire. La
conduite doit être coulante sans manoeuvre brusque. Pensez à votre
passager obligé de se tenir debout sans bouger durant plusieurs heures.
Attention, lorsque vous faites le transport d'un cheval vous en êtes
responsable. Une bonne assurance est indispensable. Alors muni de tous
ces paramètres minimums de sécurité, on ne peu que vous souhaiter
bonne route.
Il faut savoir aussi.....
Peu d'éleveurs le savent mais l'agrément de la direction des services
vétérinaires est obligatoire pour les transports à titre privé et/ou
lucratif lorsque vous transportez plus de deux chevaux. Pour obtenir cet
agrément, le postulant doit s'engager à garantir la qualification du
convoyeur dont la compétence sera reconnu sur une liste de diplômes,
titres et certificat établie par le Ministère de l'Agriculture, sur
une attestation de formation continue, sur des certificats de travail ou
d'activité et sur les attestations d'assurance attestant d'une expérience
professionnelle de 5 ans. Cet agrément est accordé pour une durée de
cinq années.
Il est nécessaire de faire sa demande auprès de la D.S.V. de votre département
qui accorde ou refuse l'agrément.
Le bénéficiaire de cet agrément s'engage à respecter les exigences réglementaires
relatives aux transports d'animaux en matière de protection et de santé
animale.
La durée de transport des équidés ne doit pas dépasser 8 heures mais
peut être portée à 24 heures dans certaines conditions, notamment
pour les voyages à l'étranger. A l'issue de cette durée, les animaux
doivent être déchargés, alimentés et abreuver et bénéficier d'une
période de repos de 24 heures dans un point d'arrêt avant d'effectuer
une nouvelle période de transport.
Durant ce voyage, le convoyeur s'engage à ce que les animaux transportés
n'entrent jamais en contact avec des animaux d'un statut sanitaire différent
et à ce que immédiatement après chaque déchargement au lieu de
destination des animaux ou de produits pouvant affecter la santé
animale et si nécessaire avant tout nouveau chargement d'animaux, les véhicules
soient nettoyés et désinfectés.
L'évacuation de l'urine et des excréments ainsi que l'aération
doivent être prévus. Le transporteur doit disposer d'un registre mis
à jour régulièrement.
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